juillet, orage de nuit, peu de mal, mais que de bruit!

  Déjà mi-aout et rien sur le mois de juillet, je me rattrape en vous laissant ce petit billet en images

Tout d’abord la météo a changé il fait toujours aussi chaud la journée mais vers 16h-17h arrive une grande tormenta comme ils disent ici, et effectivement ce n’est pas de la petite pluie et des petits orages ( de quoi à apprendre à ne plus en avoir peur !!), tout les jours ca se répète, on ne s’entend plus parler dans la maison due au bruit impressionnant de la pluie sur la taule, les rues sont ravinés, détruites, c’est le parcours du combattant à pied, mototaxis ou encore en 4*4 ! La végétation pousse à une allure incroyable, ce qui a permis de se régaler des premiers légumes du huertos (feuilles de moutarde, concombre…). En ce moment c’est la grande période des avocats, on ne sait plus quoi en faire, il y a eu aussi l’époque des mangues, hum un vrai régal !

                                    

Ce mois de juillet a commencé par 15 jours de festivités, vue qu’en l’honneur de la Sainte Patronne d’El Négrito la Virgen del Carmen a eu lieu la feria.

La féria a commencé par le défilé  des carrossas réalisé par des associations, écoles, commerçants, cortège ouvert par la fanfare, puis les chevaux, suivit des chars customisés avec en tête celui de la reine d’El Négrito (élue par un mode que l’on aime pas trop les deux françaises, basé sur celle qui amasse le plus d’argent possible, du coup les qualités de beauté en sont quasi-éliminés et suite à la conjoncture économique, l’argent ne coule pas à flot encore moins dans notre petit village, du coup elles étaient seulement quatre prétendantes pas jolies jolies, pas de quoi occasionnez un débordement de foule !

 

 

 

  

Deuxième grand moment de la féria, le festival ranchero, c’est un p’tit bonhomme d’une 10aine d’année qui a remporté le concours !

Le scoop : Pour ce festival tout le monde s’habille en tenue de cow-boys, pour les femmes chemise à carreaux, manches longues, chapeaux et bottes. On ne se voyait pas investir dans des bottes et une chemise que l’on porterait qu’une seule fois et on a bien fait car la majorité des filles étaient habillés standard, mais quelques jours plus tard Stéphanie m’apprend que la rumeur qui circule en ce moment à El Négrito est que les deux françaises sont allés au festival ranchero en tenue de cow-boy !!!! What else ?!

 los tigres del norte, un petit morceau pour vous faire découvrir le rythme de la musique ranchera

Samedi suivant rebelote autre festival, celui là c’est de la cancion populares, comme son nom l’indique on s’attendrait à des chansons du « terroir », et non ce n’est rien que ces fameuses chansons qu’ils écoutent à longueur de  journée et qui se disent chansons romantiques, trois c’est bien, quinze ca devient un peu long et comme ici à El Négrito ils ne sont pas fort pour mettre l’ambiance, le temps parait long !

  Mirian Hernadez, Une des nombreuses musique romantiques pas ce que je préfère!

Dernier samedi qui clôture la féria, élection de la reine, puis grande soirée ouvert par la valse de la reine.

En parallèle chaque soir il y avait dans le parc central des jeux de fêtes foraines avec des moyens de sécurité douteuse ce qui ne nous a pas empêché d’en faire quelqu’un, avec des petits stands de restauration et de ventes de bouis-bouis en tout genre made in china s’il vous plait !

 

 

Chaque jour, différents événements étaient proposés comme l’élection de reine infantile des barrios phare (style élection miss France), des toreadas, des nuits culturelles (danses traditionnelles, sketchs, chant…) et encore d’autre activités plus ponctuelle.

toreadas

 

 

 

 coronacion de la reina infantil del barrio la Meseta

 

 

Une féria a demi-teinte de déception, où moment de solitude, manque d’incompréhension, manque d’ambiance, quiproquo, « bateaux », en tout genre n’ont pas manqué au rendez-vous !

En parallèle à la féria, grand chantier entreprit dans notre petite maisonnette : refaire la peinture de la salle de bain. Depuis le temps que je n’arrêtais pas de râler car la peinture à l’eau (!!) qu’ils avaient sur les murs de la salle de bain, collait aux doigts dès que l’on avait le malheur de toucher un mur et le plus énervant d’avoir ses vêtements plein de peinture qui ne part pas au lavage.

Chose faite lors d’un w-e détente dans un centre commercial, nous voila repartis avec des pots de peinture à… l’HUILE !

Chantier réalisé en trois parties :

premier w-e, retrait de la peinture sans trop de difficulté avec les moyens du bord (chiffon, eau, pelle à tarte !) avec le concours du plus grand nombre de personnes enfermés dans cette minuscule pièce à travailler, maximum 5 personnes !

Deuxième we : peinture, première couche faite par Stéphanie me mettant en garde que le rouleau se déboite tout le temps, vive le made in china !

Prenant cette recommandation au sérieux, je prend mon mal en patience pour faire la deuxième couche, mais au bout d’un moment n’en pouvant plus de voir que ce foutu rouleau faisait des grosses traces trop moche et qu’il fallait repasser derrière, j’ai cru que je n’ arriverai pas à terminer, alors ni une ni deux en costume de peintre je me retrouve à dévaler la rue en plein midi acheter un nouveau pinceau à notre pote de la ferretéria (mini Leroy-merlin d’ici) .Ca leur a fait tout drôle de me voir débarquer barbouiller de peinture, mon fichu sur la tête, limite j’avais envie de leur dire : « quoi ! Vous n’avez jamais vu une fille peindre ??!!) et j’ai pu donc terminer plus sereinement cette deuxième couche.

Dernière étape : peinture décorative au thème marin, avec ses dons de dessinatrice, Stéphanie nous a concoctés un petit truc sympa, aidés de son frère en visite chez nous.

Il reste une petite partie décorative à faire mais déjà c’est un réel plaisir de ne plus avoir plein de peinture collé sur les vêtements et ca donne une petite ambiance à la salle de bain, qui est moins glauque !

Prochain challenge : mural dans le salon, affaire à suivre !

                                                         AVANT

                                                     PENDANT

 

                              

                                                        APRES

Coté boulot,  RAS, de nouveaux petits bout d’chou : un de trois mois, des jumelles de 6 mois, des jumelles de 2 ans, une tentative de changement d’emploi du temps afin d’avoir du temps libre pour aller dans les aldéas et continuer le projet FAO, mais qui tout deux tombe plus ou moins à l’eau, donc je continue tranquillement mon insertion au centre de nutrition où depuis quelque temps des nouveaux jours un peu plus ensoleillés dans les relations avec mes collègues ont l’air d’existé.

Fin juillet : Première visite française le frère de Stéphanie, qui entre autre nous a ramenés plein de bonne chose de France, un vrai régal, c’était Noël avant l’heure !

Sa visite annonçait un vrai temps de vacances tant attendu, suite au prochaine numéro !