- la Ruta Lenca
Petit séjour montagnard à la découverte du circuit de la Ruta Lenca: magnifique région montagneuse ponctuée de sources thermales, petits vilages aux vestiges coloniaux et une richesse cuturelle et artisanale (céramiques, poteries, tapis, paniers et chapeaux).
Cette petite escapade nous l'avons fait avec Antonio et Conchi un couple espagnol en pré-retraite qui sont arrivés à El Négrito en octobre pour vivre un temps de volontariat. Ce sont eux, grâce à la création d'une ONG, qui finance le collège technique d'El Negrito depuis déja plusieurs années.
- Le projet salle de bain
Depuis déja quelques mois, la réfection de la salle de bain me trottait dans la tête afin d'améliorer l'hygiène et l'ergonomie. Mais je n'avancais pas car demandant l'aide d'un ami ingénieur hondurien qui m'a maissé un beau silence radio, je ne pouvais mettre qu'en lumière les problèmes et mettre en parallèle ce que les filles du centre et moi voulions, mais ne pouvais pas élaborer de plans pour d'éventuels travaux. Alors j'ai abandonné le projet...
Jusqu'au jour où Concha l'administratrice triste de mon départ m'encourage à reprendre ce projet comme pour leur laisser quelque chose, alors de nouveau je m'y remets demandant donc de l'aide d'amis français mais sans succès...
Entre temps le maire d'El Negrito invité à une reunion organisé par le centre pour des recherches de fonds afin que le centre de nutrition puisse continuer, s'est interessé aux différents projets concernant le centre de nutrition tant au niveau du travail que Stéphanie réalise auprès des enfants handicapés en thérapie, que sur les besoins du centre de nutrition, se glisse donc dans la conversation ce fameux projet salle de bain,tout de suite, il prend les choses à coeur, nous emmène à l'autre bout du département pour voir une structure qui accueil des enfants à la journée et qui a été entièrement construit par une ONG espagnol, la grande classe!
le maire nous dit que cela peut donner des idées et effectivement les idées se précisaient tout en essayant de calmer ses ardeurs (d'ailleurs je crois que je l'ai chiffonnée à avoir été trop franche... Il se portait garant de financer le projet donc de faire à sa manière sans tenir compte des demandes formulés par le personnel...), il m'a mis en relation avec un ingénieur qui travaille pour lui. Ce fameux ingénieur est venu sur place, très désireux de nous aider, il s'est interessé de près à l'élaboration de ce projet mais voila le probème je me retrouvais dans un milieu que je ne connais pas, les canalisations, l'arrivée d'eau, les branchements éléctriques, les murs porteurs, le prix des matériaux, du chinois pour moi. Alors le branle bas de combat avec les filles du centre et avec la religieuse on se met à dessiner des "plans" de ce que l'on veut, mais là encore au moment d'envoyer le projet, silence radio, alors c'est à ce moment là que j'ai dit zut, il me reste un mois à courir à droite à gauche, si je suis toute seule à brasser de l'air et que personne ne m'aide sur des compétences que je n'ai pas, et bien tant pis, adieu salle de bain...
- le fin d'année scolaire: les clausuras
Fin novembre les élèves terminent l'année par un examen qui valide pour la plupart leur passage en classe supérieure. Pour eux c'est un grand moment, pour nous c'est plus de la figuration à l'américaine, mais nous sommes invités à ces remises de diplômes des enfants de nos différentes amies, alors on met une petite robe on se fait belle et on y va!!
Et pour eux commence quasi trois mois de grandes vacances ils reprendront mi février pour la plupart!! BONNES VACANCES!!
la clausura de Michele la fille de Lupé (fin du kinder)
Discours de la marraine de promo, discours des professeurs, hymne nationale chanté, prière de remerciement, poèmes ou chants des enfants, remises des diplomes, remises des médailles d'honneur pour les élève premier de classe, petit diner voila en gros le shéma des clausura.
Clausura de Eeling la fille de Corina (septo grado) passage au collège en février)
Graduacion de Jessica qui a validé son bac! Tout en travaillant au centre de nutrition trois jours par semaine elle allait au collège l'après-midi pour étudier et passer son bac, cela s'apelle maestro en casa, mode d'enseignement très répandu pour ceux qui ont arrêté l'école jeune pour travailler et qui souhaite maintenant se qualifier.
- la dernière virée dans les aldéas
Je n'y croyais plus! Depuis plusieurs mois je n'étais pas retournée dans les aldéas à la rencontre d'enfants dénutris avec Chépito. Pris par son canal plus le départ de la soeur Leolina (qui le rapelait à l'ordre pour faire les tournées) son bébé (le canal) a pris le dessus. Mais voila qu'au centre de nutrition les enfants récupèrent bien et il est temps pour eux de rentrer chez eux. Donc on passe de 24 enfants à 12 puis huit, il est donc temps de remonter l'effectif (l'association francaise qui finance le centre demande à ce qu'il y ait au minimum 17 enfants sinon les subventions diminueront).
C'est par une belle matinée de novembre que nous voila parti dans une aldéa (San Augustin) très reculée qui ne reçoit aucune aide, et où il est difficile d'y accéder en voiture, la première fois que l'on a voulu y aller en février on a du faire demi-tour le chemin n'était qu'une vrai patinoire de boue!
Donc dans le fameux 4*4 rouge du centre nous voila Chépito, Eunice, deux jeunes filles, la balance et moi en route pour San Augustin. Je suis contente comme tout parce qu'enfin une infirmière vient avec nous et aussi le fait que l'on est embarqué la balance moyen incontournable pour dépister les enfants dénutris en plus des signes cliniques. Il existe trois techniques pour evaluer la denutrition chez un enfant: taille/age, poids/age et poid/taille. Le centre de nutrition se focalise uniquement le poid/age, reporté au graphique de la courbe de croissance de l'enfant de 0 à 5 ans.
C'est la première virée dans les aldéas ou je me sentais à l'aise avec les gens, du fait que je maitrisais mieux l'espagnol, et surtout le point fort d'avoir la compagnie d'une collègue avec qui je m'entend super bien et avec qui le dialogue constructif, l'échange de nos connaissances permettait un travail intelligent et pas broder comme il est très courant de faire, je pouvais dire que j'étais vraiment heureuse!
Dans cette aldéa on a diagnostiqué 11 enfants allant du grade 1 au grade 3 et seule la petite du grade 3 est venu avec nous pour un temps au centre de nutrition. C'est le gros problème que l'on rencontre à chaque visite dans les aldéas, la récalcitrance des parents à laisser leurs enfants au centre de nutrtion pour toutes sortes de raisons, et c'est là que s'engage un dialogue calme avec Chépito, qui prend le temps de tout bien expliquer et de relayer avec les autres promoteurs sociaux du coin. Parfois ca marche les parents viennent et d'autre non, mais pour cette aléa ou c'est la première fois que les gens nous voyaient, méfiant mais néanmoins ouvert et accueillant, il faudra y revenir plusieurs fois pour qu'il commence à avoir une certaine confiance...
- taller de mujeres avec Conchi
Conchi (espagnol) est arrivé avec son mari vers la mi octobre dans le désir de vivre un an aupèrs des gens d'El Negrito, dans le but de pouvoir offir leurs compténces respectives au service du dévelopement.
Conchi en Espagne est aide-soignante, très vite elle prend donc contact avec le centre de santé de la ville pour travailler avec eux, ce qu'elle fera pendant quelques temps en proposant des petites formations surtout sur les gestes d'urgences et les premiers soins.
L'autre activité qu'on lui propose est de travailler pour la promotion de la femme, bureau ouvert très recemment à El NEgrito qui propose aux femmes des différents barrios de se retrouver, et ensemble améliorer certaines conditions ou s'ouvrir vers une entraide féminine organisée au niveau du travail. Conchi qui avait ce genre de responsablité à Bilbao, est partante!
A sa première réunion elle m'a invité pour voir ce que l'on pourrait apporter à ces femmes et entendre ce qu'elles attendaient de cette nouvelle organisation. Avant de rentrer dans les grand concept et de se noyer Conchi a fait de ce premier contact un échange autour de la cuisine, réaliser une tortilla de pommes de terre, grande spécialité espagnol, tout le monde a mis la main à la pate dans une bonne ambiance.
Moi pendant le temps de la cuisson je faisais connaissance avec la partera(sage-femme) qui nous accueillait dans sa maison, et qui m'a enseigné un autre visage de la prise en charge d'une femme enceinte au Honduras. Un super temps d'échange, au milieu des hommes qui battaient les frijoles pour les faire sortir de leurs écosses, les enfants qui couraient dans tout les sens , les chiens qui courraient après les poules, ces dernières qui s'aventuraient dans la cuisine en vue de grignoter un petit quelque chose, le bazar, mais la joie de vivre!
- Un an de présence au Honduras pour Stéphanie
Pour fêter sa première bougie (ça se fête un an!!), je lui ai organisé un petit diner surprise avec les gens qu'elle aime bien, pas tous parce que ca devenait compliqué, si j'invitais untel, l'autre aussi devait être invité, alors j'ai fait un choix et c'est une petit dizaine que l'on s'est retrouvé autour d'une table bien sympathique entre petite bouffe européenne que tout le monde a savouré et une ambiance décontracté.
tout le monde est à l'heure, fait exeptionnel et on attend!!
SURPRISE!!!!!
J'avais qu'une trouille c'est qu'il n'y est pas d'ambiance mais petit à petit ca s'est déridé, vers la fin du repas j'avais lancé un petit jeu où on a bien rigolé et ensuite Conchi et Antonio les rois de l'animation, nous ont fait différents jeux d'animation on arrivait plus à les arrêter! Mais c'était la première fois que l'on a passé un moment conviviale, à rire, à rester tous autour d'une table (c'est pas leur spécialité de manger tous autour d'une table). C'était modeste mais la joie était là!!
En parallèle de toutes ces petites activités je continue d'aller au centre tout les jours selon mon roulement avec les petits bouts d'chou qui de jour en jour grandissent, s'épanouissent ou encore luttent pour vivre...
Petit Oscarito qui est parti au ciel rejoindre les petits anges gardiens... suivi d'Alma cinq jours plus tard...
Je pars avec la DCC, première association française d'envoi de
Volontaires de Solidarité Internationale.