Mi-aout, Jady (celle avec qui je travaille à la FAO) me téléphone pour m’annoncer qu’un groupe venant de Santa Barbara viendront sur deux jours dans la région pour connaitre comment sont organisés différentes structures de soins (centres de santé et centre de nutrition) ainsi que le travail effectué par la FAO en terme d’agriculture et de sécurité alimentaire pour pouvoir en faire une réplique dans leur région.
Ce groupe était constitué de leaders aux niveaux des institutions, des associations, de la santé, de l’éducation et de la municipalité. Ma mission leur faire connaitre le centre de nutrition et leur expliquer la nouvelle collaboration du centre de nutrition avec la FAO.
Du coup en accord avec la directrice du centre (la sœur Monique) et l’administratrice du centre (Concha), j’ai établis une petite feuille de route afin de bien les accueillir, bien leur expliquer l’origine, les besoins et le travail du centre de nutrition. Donc durant une petite demi-heure me voila face à un groupe d’une vingtaine de personnes à retracer en espagnol l’histoire du centre. Premier grand oral, quelques bafouilles mais dans l’ensemble ils m’ont compris !!
Puis es venu un petit temps d’échange avec diverses questions, suivi d’une « mérienda » (gouter), la petit-encas de 10h, réalisé par la cuisinière et moi-même avec ce que l’on avait appris à faire avec la farine spéciale riche en nutriments que l’Etat distribue aux écoles (et au centre de nutrition depuis peu) avec une limonade faite maison adieu le coca habituel !
Ensuite je les ai emmenés faire un petit tour dans la structure, leur montrer ce que l’on avait mis en place avec la FAO, le potager et les autres ressources qu’à le centre de nutrition. Puis leur faire découvrir le lieu de vie où sont accueillis les enfants dénutris. Les enfants ont eu le droit à un bon bain de bras qui pour certains furent difficile à quitter…
Avant de quitter le centre de nutrition pour un déjeuner chez Mauricio, un père de famille qui travaille depuis un an avec la FAO et qui a pour travail de s’occuper d’une pisciculture et de faire la vente de ce poisson, ainsi que travailler avec d’autre campécinos dans une milpa (champ de maïs), j’ai eu le droit à une petite interview pour le canal local de Morazan !!
Une petite visite bien sympathique qui a permis de rencontrer des honduriens occupant des postes à responsabilité au niveau de leur commune et ainsi de pouvoir connaitre leurs points de vue sur certaines réalités socio-économique, sur le milieu institutionnel et certains de ces rouages…