Tout d’abord, nos premières excursions dans les montagnes avec Chepito le promoteur social, à la rencontre des familles pauvres et démunis qui auraient des enfants dénutris et auraient besoin d’un petit temps au centre de nutrition pour se refaire une santé physique et psychique. (Topo plus explicite plus tard quand j’en aurais fait plusieurs…)
Ensuite, depuis début janvier je fais parti du roulement, je suis soit de coupure comme on dirait en France (8h-16h) ou soit du matin (6h30-14h30) ou encore du soir (12h-20h). J’aide pour les douches et l’habillage, le gros problème qui me met les larmes aux yeux à chaque fois c’est les douches à l’eau froide… j’aide pendant les repas les enfants qui nécessitent un peu d’aide, on passe sont temps à changer les pagnes !! Je m’occupe de temps en temps des jumeaux qui vont sur leur 6 mois, je joue avec les enfants tant bien que mal n’ayant que sous la main quelques peluches et trois chevaux à bascule et j'utilise un autre moyen de communication avec eux car je ne peux pas encore m' exprimer longtemps encore en espagnol. Depuis peu, sont arrivés des gros lego et ce matin j’ai eu la joie de faire avec tous un temps de jeu autour de ces lego, il n’y a eu aucun pleurs, aucune bagarre et certains même sont arrivés à s’évader et à jouer tranquillement en s’inventant des histoire comme on faisait quand on était petit.
Ca me donne un bon rythme et cela me permet de bien observer leurs techniques de travail, leurs relations avec les enfants, leurs rapports au travail… En tout cas ce qui ne changent pas de la France, c’est que les infirmières et auxiliaires passent leur temps à regarder le planning et combinent des changements de roulement entre elles (ça rappelle quelque chose :-) ). C’est intéressant de prendre ce temps là car les interrogations arrivent en masse dans ma petite tête et trouvent au fur et à mesure quelques réponses par-ci par là, ce n’est pas évident tout les jours car, devant me débrouillé pas mal par mes propres moyens et n’ayant pas beaucoup de ressources linguistiques et matérielles. Mais l’émergence d’idées en vue de rendre possible un projet de coopération avec cette équipe du centre murit pas à pas et c’est l’essentiel. « Poco a poco » (peu à peu) me disent-ils tous à propos de mon espagnol et bien c’est pareil pour le boulot ! Comme le dit si bien un titre de bouquin que j’ai lu récemment : En avant route !
Pour formalités administratives nous sommes partis avec une sœur franciscaine à la capitale : TEGUCIGALPA !
L’attente à la migration pour faire toutes les démarches pour obtenir notre carte de résidence ne nous a pas laissé le temps de beaucoup découvrir cette ville, mais le peu que j’en ai vu, ne m’a pas enthousiasmé, c’est une ville qui à l’origine n’était pas la capitale, qui s’est construit dans une cuvette et l’afflux de population a fait que les flancs de montagnes ont été assaillis de plein de petites constructions de maison serré les uns sur les autres. La pauvreté y est très présente elle saute aux yeux et il existe une grande insécurité même en plein jour… Il faut donc être prudent et faire attention à ne pas s’aventurer n’ importe où sans recommandations.
Lors de notre passage à la capitale nous avons pu faire connaissance de Marie une jeune française qui est au Honduras pour neuf mois et qui travaille dans un des foyers de l’Arche de Jean Vannier comme assistante.
Nous avons été également durant quelques heures sur le territoire français afin de se faire enregistrer à l’ambassade de France et obtenir notre petite carte qui décore plus le portefeuille qu’elle a d’utilité.
Basilique de Suyapa à Tegucigalpa